| Sujet: Maybel ● I've come to the opinion that home is where the heart is. Sam 29 Sep - 5:46 | |
| Maybel Rory Evensen « There's always the tempory fix ; Distraction »Ft. Anna Torv [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Douce Hyperactive Joueuse Bornée Déterminée Impulsive RuséeInformations générales Ω PRÉNOM(S) : Maybel Rory , Ω NOM(S) : Evensen , Ω AGE : 30 ans , Ω LIEU DE NAISSANCE : Oslo, Norvège , Ω COTE COEUR : Célibataire, mais dans les faits, c'est compliqué , Ω ORIENTATION SEXUELLE : Hetéro , Ω PARTICULARITÉS : Elle a la capacité de se transformé en Samoyed, une gros chien blanc sibérien , Ω SIGNES PARTICULIERS : Elle a un tatouage a l'intérieur du poignet gauche. Une phrase en grec. , Ω TICS & MANIES : Elle a tendance à agiter les mains dans tous les sens pour "imager" ce qu'elle essaie de dire. , Ω NATURE : Skinwalker , Ω CAMP REJOINT : I'm a Legend , Ω PARTI PRIS : Aucun, elle préfère ne pas prendre partie. Caractère
Si on écoute ce cher Lincoln, je ne serais qu’une hyperactive à la tête dure qui n’écoute jamais ce qu’on lui dit et qui ne prend rien au sérieux. Bah voyons! Il boude toujours, jamais content! Bon d’accord, il n’a pas totalement tord. Je suis agité, incapable de rester en place plus de trente secondes sans taper du pied, impatiente. Je n’écoute pas les avertissements des autres, je suis bornée, j’agis comme je veux quand je veux, j’agis toujours sur le coup de l’émotion sans y songer avant. Et mes idées de génie ressemblent souvent à de la folie pur et dure. Et alors? Si ça fonctionne. J’avoue être orgueilleuse, un peu boudeuse par fois, mais j’ai également beaucoup de joie de vive et une ironie à vous agacé à un point tel que vous allez finir par vouloir me couper la langue. Mais je suis adorable! La preuve, même s’il se plaint tout le temps, Lincoln me suit encore partout! | Apocalypse now
En ai-je eu peur? Oui. Est-ce que je fus terrifiée? Non. Certes, ce n’était pas amusant, ni facile, sans vraiment de lueur d’espoir, mais en ce qui me concerne, c’aurait pu être pire. Non, mais je suis encore vivante, c’est le principal. Depuis que le grand méchant loup est entré dans la basse-cour, ma vie se résume à l’errance la plus totale, sans que cela ne me gêne réellement. Je chasse, dors à la belle étoile, fais le bon chien de garde pour mon bougon préféré, Lincoln, et ça me va. Je ne cherche pas à rôder près des camps, à les intégrés, à les protéger, je m’en fiche. À guerre comme à la guerre. Chacun-pour-soi. Ça m’étonnerait quand même que les Japonais soient venus en aide aux Américains après la destruction de Pearl Harbor! Est-ce que j’ai de l’espoir pour la race humaine? Non. Pour mon avenir? Non plus. Je crois que tout va allez de mal en pis, sans que personne ne puisse levez le petit doigt. |
Once upon a time « Reviens ici sale cabot! »Non, mais à qui il cause celui-là? Et il se prend pour Jackie Chan à brandir sa laisse dans tous les sens comme ça? Il pense vraiment que je vais le laisser me mettre ce sale truc autour du cou pour qu’il m’étrangle en prétendant vouloir me faire marcher? Il est taré ou quoi! Il me prend pour quoi? Son caniche personnel peut-être? Je ne suis pas un chien hein! Ah ouais. Je suis un chien. Un gros chien qui regarde moqueusement cet homme ridicule vêtu de loque qui semble un peu trop décidé à aller se balader avec moi. Hors de question. Ce mec, c’est une plaie. Il passe son temps à me taper avec des journaux parce que je ne suis pas assez docile, parce que je bouge trop, parce que je suis trop gros, que j’ai trop de poil, que je bave, que je jappe, que je respire. Enfin bref, parce que je suis un chien quoi. Et maintenant, parce que la fille du troisième adore les boules de poil, il m’aime? Va te faire voir idiot! Bon d’accord, je n’avais pas été gentille. Je m’étais vengée sur son mobilier, j’avais bousillé sa télé, j’avais fait pipi dans ses chaussures… Mais après tout, il n’était pas sympa, il le méritait bien. Puis, il sentait le vieux fromage suisse, fumait au point que je devais me foutre le museau dans la fente de la porte pour pouvoir respirer et puis….. il m’avait surnommée Carpette… Non, mais quel con! J’ai l’air d’un tapis peut-être? J’étais patiente, douce, et tout le tralala, mais je n’étais pas conne. Ma patience avait ses limites. Cela faisait près d’un an qu’il m’avait adoptée, un an que j’endurais ses jérémiades sur ô combien la vie est moche. J’avais compris. Merci, bonsoir. « Carpette, si tu ne viens pas ici maintenant, je te jure que…. » L’autre prend une pause, menaçante. J’incline la tête, intriguée, moqueuse. Que quoi? Aller mon grand, fini là cette phrase. À la place, la laisse fouette l’air, claquant. Menaçante. Ma réponse fut instinctive. Mes babines se retroussèrent sur mes canines blanches, un grognement sinistre s’élevant de ma propre gorge sans que je ne le désire vraiment. Attitude totalement défensive. Le mec lui… bah il a peur, il recule d’un pas, cherche une porte des yeux. Allez court mon vieux. Et hop, partit le monsieur. Tant mieux pour moi. J’observe la porte quelques instants puis décide de le suivre, errant longtemps dans la rue.
L’histoire entre Monsieur Carpette et moi, ce n’est pas une histoire d’amour. En fait, y’ a quelques années, j’étais le protecteur d’un vieux bonhomme qui vivait dans la rue, un vieil homme usé par les années qui me traitaient comme une reine sans se soucier de sa propre personne. Je l’adorais. Littéralement. Quand la nuit venait et que la température chutait, j’avais pour habitude de m’allonger contre lui pour le réchauffé, je lui chopais quelques morceaux de saucisse au marchand du coin pour qu’il a de quoi manger. Il était mon meilleur ami, comme un père pour moi. Cependant, il y a quelque mois, l’homme a simplement disparu. Retrouvé mort dans un parc, sans que personne ne sache la cause de cette dite mort. On en parla dans les journaux, à la télé. Un gros tapage pour un homme de la rue. Puis l’autre m’avait trouvée, dans un élan de bonté, ou parce qu’il avait besoin d’un chien de garde, il avait décidé de m’adopter. Le con. Je n’ai jamais été douée pour protéger les gens, même pour me protéger moi-même. Trop curieuse, trop confiante. Au final, je lui avais été complètement inutile, à mon plus grand plaisir. Ça lui apprendra de vouloir jouer les héros pour son compte personnel. Il m’avait enfermée dans des cages, m’avait privée de nourriture, il m’avait frappé. Je n’éprouvais aucune affection pour lui et ses manies primitives, pour lui et son odeur constante de sueur, d’alcool et de marijuana. Tant mieux si je ne le voyais plus jamais. Si j’avais la paix pour le restant de ma vie. D’ailleurs, toute ma vie ça avait été ça. L’errance, le passage d’une famille à l’autre. Ne pas s’attacher parce qu’ils vont finir par vous foutre à la fourrière parce que vous perdez trop de poil, parce que vous prenez trop de place, parce qu’ils vont avoir un bébé et que vous êtes un danger pour le poupon. Diantre que les hommes sont cons. Que les hommes sont sans cœur, sans jugement. Pour qui se prennent-ils? Des Dieux? Se croient-ils si supérieur à l’animal, eux qui ne sont qu’une créature comme mille autres? C’est à la fois irritant et pitoyable. Pourtant, je ne peux les détester.
J’ai passé ma vie à me balader entre une famille à l’autre, parfois errant çà et là sans but précis, jusqu'à ce que la solitude ne me pèse trop. Je me souviens encore du jour ou Lincoln m’avait recueillit, voyant en moi qu’un chien que sa fille aimait un peu trop. Je me souviens sans mal de sa famille. La gamine, une charmante petite chose brune aux grands yeux bleus, avec les pommettes hautes et le visage plus que rond. La femme, grande, fine, jolie à en mourir. Ses boucles brunes cascadaient sur ses épaules avec la souplesse de la soie, son visage reflétait la bonté, ses grands yeux chocolat brillaient de plaisir. Je crois que je les aimais bien. Je me souviens sans mal des matins où Lincoln faisait mine de faire le petit déjeuné, faisant cramer le bacon qu’il me refilait, quand la fillette lasse de devoir manger les fruits qu’elle n’aimait pas me les refilait sous la table en riant sous la chatouille de mon nez froid. J’aimais cette époque, une époque maintenant révolue. C’était avant. Avant que l’hiver ne vienne, avant que le chaos ne prenne place. Sans doute que pour lui, je n’étais qu’une chienne parmi des centaines d’autres. Une bestiole velue qui adorait aller chercher la balle a l’autre bout du parc, mais il prenait bien soin de moi. Puis, lui, il ne m’avait pas appelée Carpette! Merci seigneur! Néanmoins, il passait des heures à brosser mon poil blanc, un peu excédé parce que sa fille avait décidé de me mettre des paillettes sur le dos avec sa colle, parce qu’elle m’avait peint les griffes roses ou encore parce qu’elle m’avait mit deux tonnes de bigoudis dans le pelage. Ouais, je ressemblais à un clown. Et il était hors de question pour lui d’aller faire marcher son chien s’il ressemblait à celui de Paris Hilton! J’en étais venue à éprouver des élans de tendresse pour cet homme qui me traînait avec lui, qui jouait avec moi, qui me refilait ses restes de repas ou qui me prenait avec lui sur le sofa pour regarder le match de football alors que sa femme pinçait les lèvres pas très ravies que je massacre le beau sofa noir de mes poils blancs.
Je n’aurais pas cru que mon monde s’effondrait quand lui tomberait. J’avais su, au moment même où sa femme ferma la porte derrière elle, tenant la main de la fillette qui voulait m’emmener avec eux chez la grand-mère que quelque chose clochait. Un mauvais présentiment animal, un sixième sens déplaisant qui me vrillèrent les tripes, mais je ne put rien faire sinon rester planté derrière la porte, la regardant se fermé sur eux. Je n’eus pas de nouvelle d’eux pendant plusieurs jours, la voisine, une vieille femme d’une soixantaine d’années et ridée comme ce n’était pas possible, vint me nourrir pendant ce temps. Par moment, elle ne cessait de marmonner des choses que je ne comprenais pas. Elle demandait sans cesse ce qu’elle allait bien pouvoir faire de moi. Je ne comprenais pas. Que voulait-elle faire de moi? Mon « maître » était parti pour quelques semaines en ville, ce n’était pas comme si je lui appartenais. Trois semaines plus tard, Lincoln était de retour, usé, comme s’il portait le poids du monde sur ses épaules. Pendant des jours, il ne bougea pas, ne me regarda pas, comme si je n’existais plus. Je m’étais donc décidé à m’allonger à ses pieds, attendant de savoir d’une façon que ce soit ce qui s’était passé. Ce n’est que plusieurs jours plutôt qu’il osa perdre ses doigts dans me pelage et qu’il m’annonça la mort de sa famille plus pour lui que pour moi.Sans doute ignora-t-il la douleur que je ressentis en apprenant que ma petite maîtresse était disparu à jamais car il me lança, amer; « Tu peux pas comprendre toi.» comme s’il enviait ma situation. Comme si les chiens ne comprenait rien.
Puis, il eu l’incident. L’attaque du loup par un soir de pleine lune. Quelque chose qui alla changer notre relation pour toujours. Il m’avait laissé dans le jardin, allant courir. Il le faisait souvent, comme pour s’épuiser afin de pouvoir dormir un peu. Je m’étais couché dans ma niche, le regard rivé vers les étoiles voilées par les lourds nuages. La pleine lune était plus que ronde et sa lueur ivoire me faisait frissonner. Au loin, un loup hurlait, mais je ne m’en souciais pas vraiment. Du moins, pas avant que des hurlements humains ne leur face écho. Déchirants. Effrayants. Une voix qui malgré les intonations de douleurs et de terreurs me semblait plus que familière. Sans même réfléchir, je me mis en route vers les cris de mon maître. Sans doute lui sauvais-je la vie ce soir-là, mais je ne pu l’empêcher de devenir un loup-garou. Comment l’aurais-je pu? Je le soignais donc, prenant forme humaine. Bon, ce ne fut pas grandiose, je cru pendant un moment qu’il allait mourir tellement il flippait. Ouais bon, son chien en était pas vraiment un, et alors? Y’a pire que ça dans la vie non? Bon il allait bien finir par s’y faire. D’ailleurs, il n’eu pas vraiment le choix, puisque le chaos venait lentement sur nous sans nous laissez la possibilité de prendre nos jambes à notre cou. Il n’aurait pas pu nous faire passez au vote, ce Satané Lucifer? Je sais pas moi « Voulez-vous l’apocalypse ( veuillez encercler la réponse) Oui. Non.» Non mais quel égoïste!
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Je m'appelle [Chocobo M.] et j'ai [21 ans]. J'ai connu le forum grâce [en voyant çà et là] et je dois dire que je le trouve [Bien]. Ce qui m'a poussé à m'inscrire, c'est [heu j'aimais bien] et il faudrait améliorer [je vois pas ...]. Je serai présent [4j/7] et j'ai pris [Anna Torv] comme avatar. Voilà, pour finir j'aimerais ajouter que [J,aime les chats]. Si c'est un inventé → - Code:
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Dernière édition par Maybel R. Evensen le Sam 6 Oct - 2:31, édité 12 fois |
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