-14%
Le deal à ne pas rater :
Lave-linge hublot HOOVER HWP 10 kg (Induction, 1600 trs/min, Classe ...
299.99 € 349.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Rosier ✝ Close my eyes, here you are. All alone dancing in the dark

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage


« Invité »




Rosier ✝ Close my eyes, here you are. All alone dancing in the dark Empty
MessageSujet: Rosier ✝ Close my eyes, here you are. All alone dancing in the dark   Rosier ✝ Close my eyes, here you are. All alone dancing in the dark EmptyDim 20 Mai - 19:27



❧ Rosier

feat Joseph Gordon-Levitt


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]



PRENOM(S) : Rosier
NOM(S) : /
SURNOM(S) : Rose, Cupidon, Sandbox (no comment pour le dernier, il ne sait même pas d'où il vient)
AGE : quelques siècles ; 253 ans pour être précis
LIEU DE NAISSANCE : il ne s'en souvient plus ; c'était il y a un bout de temps, 'faut dire. Sinon le démon a été forgé en Enfer, lui.
SITUATION AMOUREUSE: célibataire, pourquoi s'encombrer de quelqu'un lorsqu'on se suffit à soi même ?
ORIENTATION SEXUELLE : non...sérieusement ?
PARTICULARITÉ : il a le pouvoir d'influer sur les sentiments des humains. En d'autres termes, il est un peu une sorte de Cupidon des Enfers ; il peut pousser les gens à tomber amoureux (de lui ou de quelqu'un d'autre) pour mieux se servir d'eux.
SIGNES PARTICULIERS : [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] tatouées sur ses avant-bras, un peu paradoxal pour un serviteur des Enfers mais il les aime suffisamment pour les garder.
TICS, MANIES : il ne sort jamais sans une paire de lunettes de soleil, bien qu'il ne les porte pas. Il apprécie particulièrement le contact du métal sur sa peau, et aime jongler avec un briquet ou n'importe quel autre objet pendant qu'il parle ou qu'il marche, au point d'oublier ce qu'il l'a dans les mains parfois.
SECRET : il a déjà tué certains de ses camarades qui l'empêchaient d'atteindre son but (devenir un crossroads demon).
NATURE : démon aux yeux noirs
CAMP REJOINT : Hell Camp, évidemment
PARTI PRIS : la réponse juste au-dessus. Lucifer étant au pouvoir, autant qu'il y reste maintenant !

« It's like we just can't help ourselves
'Cause we don't know how to back down
We were called out to the streets
We were called in to the towns »
©️ avatar de BY°LIVIA, icon de glass skin., lyrics de Snow Patrol/Called out in the dark


Caractère
excentrique • borné • inventif • manipulateur • dévoué • charmeur • menteur • combattif • original • persévérant • soigné • égocentrique • spontané • mesquin • tenace • impulsif • bon joueur, mais mauvais perdant • aime l'odeur du souffre, le goût du sang, le chant des corbeaux (on ne se refait pas...), jouer dans tous les sens du terme, faire des tas de mimiques • déteste qu'on le prenne pour un idiot, voir des gens comploter contre lui, l'attitude des Croat's quand ils courent • sa devise pourrait être "la fin justifie les moyens"
Apocalypse now
L'Apocalypse pour Rosier, ce fut comme offrir à un enfant le cadeau dont il rêvait plus ou moins discrètement depuis des années. Ça y est. Ils l'avaient fait. Lucifer fêtait sa réussite et, avec lui, toute la population démoniaque. Le virus Croatoan avait grandement favorisé leur emprise sur la ville, mais les démons n'étaient pas en reste, invités à prendre part au massacre jouissif. Rosier fut parmi les démons quelque peu réticents au départ, mais qui se laissèrent bien vite prendre au jeu. Même si d'apparence le challenge n'était plus autant présent, il n'avait fait que se déplacer habilement, créant de nouveaux défis là où personne ne les aurait soupçonnés.
Après tout, Rosier est un fervent défenseur de la cause de son patriarche. Son but ultime n'est rien d'autre que de gravir les échelons, et d'affirmer encore plus la domination de leur Père sur le monde. Et, même si la plupart du temps il n'en a pas l'air, chacun de ses actes est intimement lié à ses objectifs.


Once upon a time
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

—— HUMANITY KILLS THE CAT ——

Derrière chaque démon brûle l'ombre luisante d'une existence humaine. Certains s'en souviennent encore, vestiges embrumés d'une époque qu'ils ne connaîtront plus. Mais la plupart, force de torture et de souffrance, l'ont entièrement effacée de leur mémoire. Pourquoi s'acharner à conserver l'image d'un passé qui ne leur appartient plus ? Quel plaisir peut-il y avoir à contempler ces souvenirs indistincts quand tout ce qui nous entoure n'est qu'enfer et damnation ?
Avant Rosier, il y avait Royse Oliver, fieffé menteur qui vivait au bras des charmantes dames qu'il parvenait à charmer. Il n'avait ni demeure, ni réelle profession autre que celle d'être l'un des plus beaux parleurs de Londres ; le meilleur métier du monde pour lui. Il n'avait jamais été personne, et avait construit sa propre vie à son image : autour des déambulations d'un vagabond dans une ville britannique chargée d'histoire et de rebondissements. Sa famille, il ne la connaissait même pas. L'orphelinat avait eu raison de lui dès sa naissance et, à peine fut-il en âge de sauter au dessus de l'enceinte de pierre qui encerclait le lieu, il s'était enfui, préférant jouer de sa survie dans les ruelles sales de la ville plutôt que de rester cloîtré dans un endroit qu'il n'appréciait que trop peu.
A défaut d'être né dans une famille aimante, il pouvait se vanter d'être né sous une bonne étoile, et d'avoir une chance qui en ferait rougir de jalousie le plus cocu des hommes. Les portes de la ville ne lui étaient pas toutes ouvertes, mais presque. S'il avait passé ses trois premières nuits sous un des ponts en construction de la ville, il avait terminé sa semaine dans l'une des plus coquettes maisons de Londres, à tenir compagnie à une dame d'un âge certain qui avait eu pitié de son joli minois. N'allez pas croire qu'il avait vendu son corps ou quoi que ce soit, non non. La dame lui avait offert le logis et le couvert. Et ne l'avait invité à partager ses draps que deux mois plus tard.

Maria Weiss avait péri d'une hépatite alors qu'il n'avait que dix-sept ans. Seulement deux ans après leur rencontre. Il avait aimé sa compagnie, sa tendresse, et ses repas bien trop bons. Mais il ne l'avait pas aimé, elle. Rien dans sa personne grasse et loin d'être modeste n'avait si capturer la moindre parcelle de son cœur. Il s'était contenté de feindre, comme il avait feint à l'orphelinat l'attachement envers ses camarades. Eux, Maria, tous, tous autant qu'ils étaient, il les avait détesté, de bout en bout. Parce qu'ils ne l'avaient pas compris. Parce qu'ils n'avaient pas cherché à savoir qui il était. Ils s'étaient contentés de l'affubler de l'étiquette "pauvre petit orphelin" et, maintenant qu'il se retrouvait de nouveau seul avec lui-même, il ne trouvait plus aucune raison de ne pas se servir de ce que sa relation avec Maria lui avait appris. Après tout, autant jouer de nos atouts, aussi insignifiants soient-ils.
Ainsi, il avait récupéré quelques vêtements appartenant autrefois à l'ancien amant de la charmante dame avant de retourner vagabonder dans Londres. Il devait avoir fière allure, puisqu'il n'eut au final presqu'aucun mal à se faire une petite renommée dans la cité. Royse savait dire les bons mots quand il le fallait, et son allure juvénile n'égalait que la volupté de sa voix posée. Un peu trop ambitieux, il s'attaquait à des cibles de plus en plus importantes, préférant vivre peu mais fort, plutôt que de survivre au dépends d'une jeune écervelée à peine plus riche qu'un paysan. Il connut des réussites, quelques échecs également, mais qui n'ont fait que renforcer sa personnalité. Il savait apprendre de ses erreurs, et en joueur pour apparaître à l'exacte opposée de ce qu'il était, à l'image d'un horrible loup déguisé en mouton. Seulement qui sème le vent récolte la tempête, et à trop chercher la fortune facile, il n'avait au final récolté qu'un retour de coup trop sévère pour qu'il s'en remette. Pauvre de lui.


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

—— DEMON BEING ——

BANG. Le coup de feu était parti de nulle part. Fou de voir à quel point la vie ne tenait qu'à un fil, dans ce bas monde. Son fil, cette ficelle qui le rattachait à la vie, avait été brutalement rompu, anéanti par le bruit assourdissant d'un canon pointé vers lui. Le bilan avait été aussi atroce qu'irrévocable. Une balle en pleine tête, tirée à bout portant. Les questions qui surgissent d'instinct face à cette acte immoral deviennent des "qui?" suivies de "mais pourquoi?". Les réponses elle restent simples. Crime passionnel, avait-on pu voir le lendemain dans la presse locale. Le malheureux s'était acoquiné d'une jeune promise et, apprenant son acte, son fiancé n'avait su laisser couler la chose. Oh bien sûr il y avait eu des menaces chuchotés à voix basse, même si personne n'en parle. Seulement, interdire à Royse de vivre comme il l'entendait ou de s'éloigner de quelqu'un, c'était au demeurant comme parler à un pot de fleur. Il faisait la sourde oreille, et répondait par un sourire que trahissait l'âpreté de sa voix. «N'ose me dire ce que je dois faire... Je ne suis pas un de tes servants, et encore moins un de tes fervents amis. J'ai construit ma vie grâce aux personnes qui vivent dans cette ville, et j'y suis à coup sûr plus apprécié que toi. Ose encore me menacer, et tu verras ce qu'il en coûte de se moquer de moi.» Et, dans ses prunelles brûlantes, il était impossible de savoir s'il disait vrai ou pas. D'aucun s'étaient gardés de donner une suite à leurs menaces ; d'aucun sauf Duncan Richter, celui qui avait eu l'immense honneur de l'abattre.
Son corps froid reposait sur le sol, attendant patiemment d'être débarrassé de la vue des badauds. La plupart d'entre eux s'étaient enfuis en entendant retentir la bête explosive, avant de revenir, incapables de lutter contre leur curiosité. Et puis la découverte du corps, les chuchotements, les questionnements, et la vie qui reprenait son cours. Les femmes qui l'eurent connu pleurèrent ce soir là sa mort, alors que les hommes s'en réjouirent. Et au milieu de tout ce monde, personne ne s'aventura jamais à venger Royse.

Jamais il ne s'était questionné sur la mort. Sa vie était tellement puissante, tellement vibrante, alors pourquoi s'encombrer de toutes ces considérations inutiles ? Pour certains la mort marquait la fin d'une époque ; pour d'autre le commencement d'une nouvelle ère. Pour lui elle n'avait rien été, mais maintenant elle était tout. A la fraîcheur des pavés sur lesquels il était tombé succéda l'illusion d'une seconde chance. Etait-il vraiment passé de l'autre côté ? Ou était-il toujours en vie ? Tant de questions qui brûlaient son esprit, alors qu'il découvrait avec effroi un endroit dont il n'avait entendu parler qu'au détour des contes morbides racontés la nuit à l'orphelinat. L'Enfer. Celui avec un grand E. Celui qu'on pouvait admirer sur les immenses peintures de grands maîtres, celui qui faisait froid dans le dos, celui où il était préférable de ne pas s'aventurer. Voilà qu'il y était. Et, en dépit de toute sa bonne volonté, il lui était impossible de s'en échapper.
Ainsi commença-t-il a éprouver la dureté des coutumes locales. Cette fois-ci, ce n'était plus lui qui menait la danse. Sous le joug des plus habiles maîtres de torture des Enfers, il subissait autant de souffrance que le permettaient leurs esprits intarissables d'inventivité. Qui pour le sauver de la damnation éternelle ? Personne. Il n'avait jamais eu aucun ami sur Terre, et encore moins parmi les anges ; encore fallait-il qu'ils eussent existé. Entouré de toutes ces âmes subissant pourtant le même sort que lui, il demeurait seul. Seul à la merci de monstres. Seul à la merci des pires cauchemars qu'il eut jamais connus. Chaque nuit, son âme écorchée à vif hurlait à la mort, périssant dans les flammes ardentes le temps de renaître à nouveau ; et le même rituel recommençait inlassablement le lendemain. De souffrance en souffrance, ses souvenirs commencèrent à s'effacer, emportant avec eux toute trace de l'humanité qu'il avait pu avoir. Aussi fort soit-il, aucun homme n'a jamais été préparé à subir pareil traitement. Les atrocités perpétrées par les humains sur l'apanage du mot "torture" n'avaient rien à voir avec ce qu'on lui faisait subir chaque jour. La violence elle-même n'en était qu'un doux euphémisme. Alors, quand on lui tendit le fouet, il n'hésita plus une seconde avant de le saisir.
Il n'était plus qu'une âme brisée.


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

—— THINGS EVER CHANGE ——

Il avait à peine tenu deux semaines. Deux semaines qui avaient été les pires de sa vie. Deux semaines qui avaient marqué un véritable tournant dans son existence. Le fouet en main, c'était maintenant lui qui tenait les rênes, et qui dictait ses règles du jeu. D'âme égarée dans la souffrance, il était passé au rang de maître de torture. Respecté, craint, et surtout haï. Ses châtiments étaient à l'image de ceux qu'il avait subis et, l'âme encore plus noire qu'elle ne l'avait été, il se plaisait à partager l'horreur qu'il avait alors connue. Exaltant, il jouissant de la situation plus qu'il ne l'aurait dû et, si ses sombres jours passés à endurer les pires atrocités du monde l'avaient gravement marqué, il se complaisait à essayer de masquer ces souvenirs au profit d'autres bien plus accommodants. Royse avait été entièrement anéanti au profit d'une créature indéniablement mauvaise, un démon sans vergogne et sans peur. Royse avait donné naissance à Rosier.

Et un jour, le retour sur Terre. Les choses avaient changé. Tout avait changé ; lui le premier. Londres ne lui avait jamais paru aussi sale que le jour où il y remit les pieds après des années d'absence. Le cours du temps avait beau être différent dans les Enfers, il avait néanmoins suivi le sien sans lui, continuant jour après jour sa course fatidique vers de sombres destins. Les calèches avait laissé place à des engins que les hommes appelaient "automobiles", et le roi au pouvoir n'était plus celui qui y était avant sa disparition. Oui, le monde avait changé. Mais il lui plaisait encore plus comme ça. La torture avait beau être l'une des activités préférées de ses chères camarades, il avait néanmoins eu droit à un aperçu de leurs autres talents, une formation expresse destinée à le faire entrer dans les rangs. Semer le trouble parmi les humains. Un bien grand mot qui laissait un large champ de manœuvre dont il n'était pas mécontent. Ennuyer, menacer, tuer. Anéantir la moindre part de bonté du monde, posséder le moindre véhicule intéressant, et envoyer le plus d'âmes croupir en Enfer. Une tâche qui l'amusa pendant des années.
Ce qui lui plaisait le plus ? Le choix du corps dans lequel il allait pouvoir se mouvoir. Homme, femme, enfant ou vieillard ; nul n'était à l'abri de ses choix. Si sa première possession fut des plus chaotiques, il prit néanmoins assez rapidement le coup de main, jonglant de corps en corps à la recherche de l'enveloppe parfaite destinée à accueillir son être de fumée. Au fil des ans, il en essaya de toutes sortes, assouvissant avec efficacité les ordres de ses supérieurs. Loin d'être le plus malléable des sujets, il n'y voyait là que le moyen de rapidement les dépasser. A défaut d'avoir conservé son identité et son histoire, il avait gardé les mêmes ambitions, et les mêmes habitudes comportementales. Beau parleur et très bon acteur, sa vie de démon n'était qu'une copie malsaine et déjantée de ce qu'elle avait été lors de son vivant.


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

—— THERE WILL BE NO SUNRISE TOMORROW ——

L'Enfer criait. L'Enfer hurlait. Cela faisait des années que la majeur partie de ses camarades courait après deux pauvres humains sans jamais réussir à les avoir. Quelle injure. Non pas que le sort de l'Enfer ne l'avait pas intéressé pendant tout ce temps ; seulement, quand on s'aperçoit du nombre de démons qu'ils avaient à eux deux anéantis, il était difficile de se résoudre à se jeter en pâture aux Winchester pour espérer monter dans la hiérarchie démoniaque. Car oui, pour grimper les échelons chez les infernaux, il fallait faire ses preuves, et plutôt deux fois qu'une. Pullulant comme de la vermine (ce qu'ils étaient, d'ailleurs), les démons aux yeux noirs dont il faisait encore partie n'étaient considérés que comme de la chair à canon tout juste bonne à accomplir des sales besognes. Une triste vérité qui avait commencé à l'agacer au bout d'une centaine d'années. Certes, au fil du temps, il avait grimpé quelques marches, s'approchant petit à petit de son but inavouable, celui de devenir un crossroads demon. Il fallait avouer que les yeux rouges avaient ce petit quelque chose qui les rendait beaucoup plus affriolants que les yeux noirs dans lesquels s'engluaient la quasi-totalité des démons, et bien mois flippants que les yeux jaunes ou blancs. Les crossroads demon avait cet avantage d'être bien plus libres de leurs mouvements, d'être plus craints que respectés et, surtout, d'avoir une tripotée de démons de bas étage sous leurs ordres. En d'autres termes, la belle vie. Avec ses capacités et sa rapidité d'adaptation, Rosier avait été persuadé d'atteindre ce stade en quelques mois. Tuant lorsqu'il le fallait, ramenant autant d'âmes en Enfer qu'il ne le pouvait, il s'évertuait à rendre son travail aussi amusant que réjouissant, se démarquant de ses camarades par son style particulier ; un style qui ne devait néanmoins pas plaire au commun des démons vu son avancée loin d'être prodigieuse. Heureusement pour lui comme pour le reste des démons, les choses étaient sur le point de changer définitivement. Les Hommes profitaient depuis trop longtemps de la Terre qui ne leur appartenait pas ; il était temps qu'ils leur reprennent ce qui leur appartenait. Et pour marquer un grand tournant dans l'histoire de l'humanité, les démons vénérèrent le jour où Sam Winchester dit "oui" à Lucifer.

A son échelle, la vie ne changea pas tant que ça. Ou alors peut-être un peu. L'Enfer sur Terre, ça vous dit quelque chose ? C'était le cas actuellement, et au sens littéral du terme. Les généraux démoniaques avaient établi leurs quartiers hors de leurs murs de lave, envahissant la ville de Détroit comme de la moisissure sur du fromage. Et comme pour marquer le coup, ils n'avaient pas oublié d'amener un petit cadeau à destination de leurs confrères humains : le virus Croatoan, une invention aussi merveilleuse que redoutable. Avec lui, les humains perdaient la tête et se mettaient à attaquer leurs congénères ; ce qui leur rendait, à eux démons, la tâche encore plus facile. Jamais l'Enfer n'avait accueilli autant de recrues en un an. Mais qui disait nouveaux amis, disait également nouveaux ennemis. S'il avait déjà commencé à évincer définitivement certains de ses camarades qui se montraient trop ambitieux à côté de lui, sa tâche redoubla avec la curiosité de tous ces nouveaux congénères. Il n'avait en soi pas l'impression d'aller pour autant contre sa nature ; non, il ne faisait que mettre un peu plus les chances de son côté. Tout en restant évidemment discret sur ses actes immoraux (mais après tous, les démons étaient loin d'être des créatures morales...).
Comme nombre de ses camarades, il s'était installé au Hell Camp de Détroit, défendant sa place avec hargne et vigueur. Malgré leur victoire écrasante sur l'ennemi, Rosier en arrivait à croire que Lucifer redoutait de perdre sa place, au vu des camps de résistance qui s'étaient formés en périphérie de la ville. Une bande de malheureux qui ne faisaient que gagner un peu plus de temps, bien que leur salut ne risquait pas d'arriver de sitôt. Le nombre de rescapés perdus dans les rues s'amenuisait de jour en jour, réduisant considérablement l'écart ludique dont aimait bénéficier le démon. Changer de ville ou de pays était proscrit, d'autant plus que la situation actuelle réclamait le plus de démons possible sur place. Alors quitte à marquer le coup, pourquoi ne pas profiter de l'occasion pour tenter de détruire de l'intérieur les misérables clans qui tenaient encore debout ?


Je suis mkd

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Je m'appelle Mkd et j'ai quelques jours de plus que la dernière fois. J'ai connu le forum grâce au même moyen que précédemment et je dois dire que je le trouve orgaââsmique. Ce qui m'a poussé à m'inscrire, c'est l'envie de jouer un démon, pour une fois, et il faudrait améliorer les sous-parties du forum ; il y en a peu. Je serai présent tout le temps et j'ai pris Joseph Gordon-Levitt comme avatar. Voilà, pour finir j'aimerais ajouter que tu ferais mieux de te cacher, Clis' What a Face .



Revenir en haut Aller en bas


« Invité »




Rosier ✝ Close my eyes, here you are. All alone dancing in the dark Empty
MessageSujet: Re: Rosier ✝ Close my eyes, here you are. All alone dancing in the dark   Rosier ✝ Close my eyes, here you are. All alone dancing in the dark EmptySam 26 Mai - 15:48

Evil double post, mais j'ai (ENFIN) terminé o/
J'attends un retour extérieur, histoire de ne pas m'auto-valider :sheep:
Revenir en haut Aller en bas


« Invité »




Rosier ✝ Close my eyes, here you are. All alone dancing in the dark Empty
MessageSujet: Re: Rosier ✝ Close my eyes, here you are. All alone dancing in the dark   Rosier ✝ Close my eyes, here you are. All alone dancing in the dark EmptySam 26 Mai - 16:34

T'es beau.
*repart, heureux de son commentaire intelligent*
Revenir en haut Aller en bas
Humains
Mouzif


« Mouzif »



⌿ RÉPLIQUES ENVOYÉES : 922

Rosier ✝ Close my eyes, here you are. All alone dancing in the dark Empty
MessageSujet: Re: Rosier ✝ Close my eyes, here you are. All alone dancing in the dark   Rosier ✝ Close my eyes, here you are. All alone dancing in the dark EmptySam 26 Mai - 17:09

Ca roule pour toi : D J'adore ton personnage, il nous faudra un lien avec un de mes persos ; )
Revenir en haut Aller en bas


« Contenu sponsorisé »




Rosier ✝ Close my eyes, here you are. All alone dancing in the dark Empty
MessageSujet: Re: Rosier ✝ Close my eyes, here you are. All alone dancing in the dark   Rosier ✝ Close my eyes, here you are. All alone dancing in the dark Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Rosier ✝ Close my eyes, here you are. All alone dancing in the dark

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Rosier ✝ The world is my playground too and I'll do what I like
» Alyx (a) You and I close together
» (M) GASPARD ULLIEL • Open your eyes, and forget the world...
» Will O. Breckenridge : "It was really close. I couldn’t see it, but I could feel it."
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Time Of Dying :: ils nous ont quitté-