Sujet: IEZAEL ❡ heaven betrayed all of us. UNDERCO Ven 18 Mai - 9:53 ❧ Iezael
feat natalie portman
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] † PRENOM(S) : Iezael † NOM(S) : // † SURNOM(S) : Iez † AGE : Inconnu † LIEU DE NAISSANCE : Heaven † SITUATION AMOUREUSE: On peut dire que c'est à peu de choses près le néant † ORIENTATION SEXUELLE : Si elle en avait une, ce serait hétéro † PARTICULARITÉ : Elle reste très réfléchie et stratège dans n'importe quelle situation, même si elle peut sembler parfois très impulsive. † SIGNES PARTICULIERS : Elle possède toujours les deux armes célestes qu'on lui avait donné des années plus tôt. Bien qu'elle ne s'en sert que très rarement ces derniers temps, elles avaient une valeur sentimentale pour elle. † TICS, MANIES : Iezael a pour habitude de s'entraîner très régulièrement, hantée par le fait de perdre ses capacités d'anges, comme certains de ses frères. † SECRET : Depuis quelques mois elle commence à ressentir toutes les douleurs qu'a enduré son hôte depuis qu'elle l'habite. Fait dont elle ne veut faire part à personne. † NATURE : Ange † CAMP REJOINT : Camp Chiquata † PARTI PRIS : Le bien, même si dans sa tête elle se considère toujours comme neutre. « heaven betrayed us, and now, it's hell on Earth »© bazzart
Caractère Iezael était un ange de nature très calme, et très respectueuse. Elle disait franchement ce qu'elle pensait, tentant de peser ses mots quand elle le voulait bien. Dans sa garnison, elle était réputée pour ne jamais agir, elle ne faisait qu'observer, ne prenait aucun parti. Mais le monde avait changé, et elle aussi. Sam avait dit oui, et le monde s'est effondré. Iezael avait un peu de mal à admettre qu'elle avait enfin choisi son camp, mais elle commençait à l'accepter, se disant qu'il fallait en finir avec tout ceci. Donc elle a bien gardé son franc parler éternel, et sa stratégie bien construite, mais pour ce qui du côté calme... Disons que ça s'est estompé. Plus ou moins. Bon, elle est toujours un peu impulsive, susceptible et tout ça. On va dire qu'elle est calme quand il le faut et quand les autres en ont besoin. Après, elle a gagné en sensibilité, et son vocabulaire injurieux s'est un peu développé. En souvenir du temps désormais perdu, Iezael a gardé ses deux épées célestes, qu'elle a en permanence sur elle. Même si elle ne croise plus d'anges tous les jours, ça peut toujours percé quelqu'un ou tuer des chiens de l'Enfer. Mais, ils ont une valeur sentimental avant tout. Lorsqu'elle ne les a pas sur elle, elle les dissimule précautionneusement dans sa cabane. Aussi, pour le respect qu'elle porte à son hôte, ce dernier lui a demandé de garder sur elle un pendentif en or blanc, qu'on lui avait offert lorsqu'elle était petite. Respect qu'elle ne négligera jamais.
Apocalypse now Il fallait s'y attendre. Tout le monde disait qu'il allait sortir de sa boîte un jour ou l'autre, et voilà où on y était. Le changement fut assez brusque pour l'Ange. Elle se doutait bien que ça allait arriver, mais pas aussi vite. Quand elle a vu les premières personnes infectées par Croatoan débouler sur elle, ça lui a un peu secoué les puces et elle s'est dit qu'il était peut-être temps de vraiment intervenir, et de choisir si elle voulait voir vivre les Hommes, ou Lucifer et ses sbires. Elle a vite réfléchi, et trouvait que voir Lucifer être rôti tout aussi bien que la dinde de Thanksgiving de la grand-mère de celle qu'elle habitait. Juste pour dire, cette dinde... Elle était pas vraiment rôti...Mais plutôt cramé. Bien cramé en fait. C'était particulièrement jouissif d'imaginer Lucifer finir pareil. Et elle songea au jour où Castiel lui demanda de l'aide pour un quelconque démon. Demande qu'elle rejeta. Mais à cet instant précis, elle se dit que ses "amis", auraient certainement besoin, et se décida à les rejoindre. Il fallait avouer qu'elle ressentait une légère excitation à rentrer dans le vif de l'action. De toute façon, selon elle, il fallait faire quelque chose, même pour ceux qui se cachaient depuis tout ce temps. De nos jours, elle n'hésite pas à utilisé ses pouvoirs, la gâchette ou ses armes blanches pour remettre du sens dans ce bordel international.
Once upon a time
C'était avant...Spoiler: Il y avait du monde. Beaucoup de monde. Mon frère venait de se marier. Il était très apprécié et populaire, ce qui expliquait aisément ces centaines de personnes invitées pour l'apéritif. Nous étions en plein milieu du mois d'août, le temps était radieux, il n'y avait pas l'ombre d'un nuage. Heureusement pour nous, car le reste de la soirée était prévue à l'extérieur. Bien sûr, les tables et la piste de danse était recouverte d'une immense bâche blanche décorée de rubans, de fleurs et de luminaires. Le ciel commençait à rougeoyait, c'était merveilleux à voir. J'ai encore cette image dans ma tête. J'ai eu ce bref moment d'absence, comme lorsque l'on rêvasse, avant de reprendre mes esprits. J'étais très demandée durant la soirée, pour l'organisation et tout ce qui s'en suit. J'étais heureuse pour mon frère, il s'était trouver une femme de rêve, très gentille et aimable, je m'entendais bien avec elle. Me faufilant entre les différents groupes de conversation qui s'était formé autour des tables où étaient posés de nombreux amuse-bouches, j'essayai de parvenir à ces dernières pour me servir un verre d'eau. A force d'aller et de venir partout, je n'avais qu'une seule envie : me désaltérer. En même temps, je regardais autour de moi. J'étais fière de la soirée que nous avions si ardemment organisé. Je ne voulais que le meilleur pour mon grand frère. Satisfaite, je déposai mon verre sur une des tables, et me frayai à nouveau un chemin dans ce petit bain de foule. Je ne me doutais pas encore que cette soirée allait changer ma vie entière. C'est un euphémisme. Je m'appelle Lucy Evanna Livingston. Et je vais vous raconter mon histoire. Cette année là, j'avais vingt-six ans. J'étais infirmière à la maternité de l'hôpital civil de Des Moines, dans l'Iowa. Je suis originaire de cet Etat. J'ai eu une enfance des plus normales, tout autant que mon adolescence. Pas de problème particulier de famille, pas d'histoires mélodramatiques comme je peux en entendre au travail -il faut avouer que la vie de certaines personnes sont totalement dingues- ! J'ai frère, de cinq ans mon aîné, qui s'appelle Don. Peut-être faut-il préciser que nous sommes catholiques pratiquants. Cela peut vous sembler paradoxal qu'une croyant travaille dans le domaine médical. Darwin était tout aussi pratiquant que moi, cela ne l'empêchait d'exprimer sa thèse sur l’évolutionnisme. C'est ça, je pense que je suis un peu comme lui. J'ai encore ce souvenir, très cher à mes yeux. J'avais sept ou huit ans, et mon père avait un cancer du poumon -alors qu'il ne fumait pas-. Et je me souviens qu'avec ma mère, je priais tous les soirs, je demandais à Dieu de le guérir. Et après deux chimiothérapies et de nombreux médicaments, il était de nouveau à la maison. Certes, il n'avait pas une forme olympique, mais il était de retour, et se rétablissait assez vite. Il y a eu peut-être de grands miracles, ou des plaies à subir, mais ce petit signe, cette légère guérison m'a permis d'y croire davantage. Grâce à Dieu, mon père a pu voir son fils se marier, et c'était la meilleure chose qui soit. Je vérifiais une dernière fois la liste des invités, alors que tout le monde était en train de s'installer. Tout le monde s'empressait d'entendre le discours des jeunes mariés. Je sentis soudainement une main se déposer sur mon épaule, et je sursautai. Levant les yeux, je constatai avec soulagement qu'il s'agissait de Don, et lui esquissa un sourire. "Je ne voulais pas t'effrayer, je suis désolé." J'hochai de la tête, et revint à ma liste. "Ne t'en fais pas Lou, tout le monde est là, et à sa place, tu n'as pas à t'en faire. Viens t'installer." Nous nous regardions l'un l'autre pendant une poignée de secondes, et je finis par accepter, précisant qu'il fallait que je récupère juste mon sac à main à la maison qui se trouvait sur le terrain où se déroulerait la soirée. Don acquiesça et je m'eclipsai aussitôt. Je tenais ma robe d'une main, pour éviter de marcher dessus. J'avais opté pour une tenue violette et satinée, très simple. J'ouvrai la porte, et récupéra mon bien, déposé sur le canapé. Lorsque j'entendis un sifflement. Relevant la tête, je fronçai les sourcils et regardai autour de moi. Il n'y avait personne. J'allais quitter, et ça recommençait. Par le biais de ces sifflements, j'entendais une voix, je ne comprenais pas tout. Je pensais d'abord halluciner, mais ça continuait. La voix s'amplifiait, semblait de plus en plus fort. Le lustre de la salle séjour commençait à trembler, les vitres, quant à elle, vibraient de plus en plus. J'étais terrifiée, j'avais l'impression que mon coeur allait exploser, ou sortir de ma poitrine. Pétrifiée, je me sentais incapable de sortir de la maison. Elle continuait de me parler dans une langue que je connaissais pas, et pourtant je comprenais le sens de ses phrases. Les cristaux du lustre éclatèrent soudainement, en même temps que toutes les autres vitres de la maison. Don n'avait préparé aucun discours, tout ce qu'il disait était de la pure improvisation, et il ne pouvait s'empêcher d'ajouter de nombreuses notes d'humour. D'une main, il tenait sa flûte de champagne, l'autre était dans poche, avant de la déposer sur l'épaule de sa femme. Pendant un instant, il n'avait plus d'inspiration, mais il trouva rapidement de quoi enrober et conclure ses paroles. Au beau milieu de l'une de ses phrases, on entendit le bruit d'éclatements de vitre, comme s'il y avait eu une explosion. Tout le monde dans l'assemblée sursauta et se tourna vers la maison. Don paniqua un moment, car il avait bien remarqué que sa petite soeur n'était toujours pas de retour. Il énonça sur surnom "Lou" -il l'appelait comme ça depuis qu'elle était toute petite-, déposa son verre, dit aux autres qu'il ne fallait pas paniquer, qu'il allait voir ce qu'il se passait, et se précipita vers la porte d'entrée. Il l'appela dès que la porte fut ouverte, à répétition. Il regardait d'abord dans la cuisine, pour n'y voir que des débris de verre et de miroir, et finit par la retrouver au beau milieu de la salle de séjour, allongée par terre. Le jeune marié s'agenouilla à ses côtés, et la retourna pour voir si elle allait bien. De quelques gestes de la main, il la débarrassa des débris de verre qui la recouvrait, puis lui tapota la joue pour qu'elle reprenne conscience. Lucy fronçait des sourcils et finit par ouvrir les yeux. "Hey, calme toi. Tout va bien." Don l'aida à s'asseoir, en la tenant à l'arrière du dos, le temps qu'elle reprenne ses esprits. Fort heureusement, elle n'était pas trop grièvement blessée, juste quelques coupures superficielles. "Tout va bien" répéta-t-il. Peu de temps après, Elaine, la femme de Don apparut, inquiète, ainsi que les parents Livingston. Calme et rassuré, le grand frère lui demanda ce qu'il s'était passé. Lou était encore un peu sonné, et bégaya un peu, avant de prononcer une phrase correcte et entière. "Je...Je ne sais pas. Ca a juste explosé d'un coup, c'était dingue. Mais je vais bien, hein, rassurez-vous. Je... Je veux pas que ton mariage soit gâché juste à cause de ça..." Lou avala sa salive et se releva, essuyant sa robe, puis sourit. Elle eut d'abord quelques vertiges, mais ça allait déjà mieux. Evidemment, le reste de la famille ne voulait pas passer à côté de cela aussi facilement. Lucy s'en voulait déjà d'avoir gâché une partie de la soirée, et alors proposa qu'elle appelle elle-même les autorités pour que les autres puissent profiter de la soirée. Après de longs moments de réflexion, ils finirent par accepter. Avec regrets. Ils venaient juste de franchir le seuil de la porte. Je les regardai partir en me disant que c'était une bonne chose de leur parler de ce qu'il s'était réellement passé. Je ne leur avais pas dit qu'il y avait quelqu'un de supérieur qui me parlait. Nous étions peut-être croyants, mais eux ne m'auraient cru si je leur disais qu'un ange m'avait parlé. Iezael. C'était ainsi qu'elle s'appelait. Et elle avait besoin de moi. Avant d'accepter, Lucy avait pris le soin de se changer, de se mettre dans une tenue dans laquelle l'ange ne sera jamais gênée. Puis, elle rejoignait discrètement le chapiteau où la fête battait son plein. Elle ne se montra pas. Elle se cachait derrière un arbre, en regardant une dernière ces visages si familiers, et la joie qui s'affichait par des yeux pétillants et rires émis de leurs bouches. Lou ne put s'empêcher de verser quelques larmes en voyant Don faire danser sa femme, et voir ses parents applaudir, avec un large sourire suspendu sur leurs lèvres. Elle n'allait plus rien voir de tout ça. Elle n'allait pas voir si elle allait avoir des nièces, des neveux, ni là nouvelle résidence de son frère. L'apple pie life ne lui était pas destinée. Lucy ne voulait pas leur dire au revoir. Ils étaient bien là où ils étaient, et puis, ils ne comprendraient pas de toute façon. Elle savoura une dernière fois ces images, avant de s'éloigner et de s'aventurer dans le parc. La jeune femme et l'ange discutèrent un long moment. Lucy demanda à ce que sa famille soit protégée, qu'ils aient une vie heureuse comme ils pouvaient s'y attendre, et qu'aucun de ces prétendus démons ne viennent s'en prendre à eux à cause d'elle. On lui garantit la protection du Ciel, et elle fut un peu plus rassuré. Lou en profitait pour poser toutes les questions qui lui passaient par la tête. Si elle allait encore vivre, comment ça allait se passer, etc. A chaque fois, Iezael lui répondait avec franchise, et sincérité. Bien que la vérité fusse effrayant pour l'hôte, ce dernier ne se laissait pas abattre. Elle avait foi en tout ça. Elle croyait à la destinée, et si cela devait être sa tâche sur Terre, elle voulait bien l'accepter. "Ca m'effraie un peu, je dois dire." dit-elle alors. Iezael lui répondit que c'était normal. Que de toute façon, tout le monde avait peur. Après une profonde inspiration, Lucy ferma les yeux, et dit enfin "oui". Une lumière blanche jaillit du ciel et illumina la jeune femme. Puis elle se ternit, et l'endroit redevint obscur. Ses yeux s'ouvrirent à nouveau, et scrutèrent les horizons, avant de regarder avec attention ses mains, ses bras, et ses jambes. Iezael était arrivée sur Terre. DEUX MOIS ET DEMI PLUS TARD Iezael était assise sur la terrasse d'un café, dans une petite ville de l'état de Maine. Elle avait vu sur un parc qui avait, au centre, un étang bien aménagé. L'ange était seule, ce qui peut paraître étrange, car, il faisait beau, les températures étaient trop élevées pour la fin d'un mois d'octobre. Les bras croisées, elle appréciait le paysage qui s'offrait à elle et le silence qui y régnait. Adepte de la solitude, elle profitait pleinement de ce moment, sereine. Ou presque. Le problème des sceaux pesaient sur l'atmosphère du Paradis, et même ici, sur Terre. Certains de ses frères et soeurs étaient déjà venu lui demander de les aider. Mais cette fois-ci, et comme toujours, elle n'allait pas prendre parti. Certes, cela allait rendre peut-être Michael furax, mais elle en avait toujours fait ça ainsi. A vrai dire, Iezael se lassait des combats répétitifs entre ses frères et soeurs. Mince, ils font partie de sa famille, et cela faisait des millénaires qu'ils se bataillaient, le cas "Lucifer" trônant sur tout le reste. Certains étaient même prêts à le suivre, d'autres voulaient qu'il y ait l'Apocalypse, et d'autres allaient obéir à la lettre ce cher et tendre Michael. Quelle idée. Tout ceci ne veut pas dire qu'Iezael ne respecte pas ses frères et soeurs et leurs choix. Bien au contraire. Seulement... se mettre en tête qu'il fallait mettre fin à l'humanité ne lui plaisait guère. L'Homme était l'oeuvre de Dieu. S'Il les a créé, ce n'était pas pour les détruire quelques millénaires plus tard. Parce que oui, Iezael respectait aussi l'humanité. Pourtant, il lui est déjà arrivé de faire quelques petites actions pour contribuer à la victoire ou la défaite de certaines choses, mais après de longs moments de réflexion. Iezael pensait à tout ce qu'elle avait déjà vécu. Elle a encore ce souvenir de ce petit amphibien insignifiant qui découvrait la terre ferme, et le voilà devenu un être sur deux pattes, doué d'intelligence. Et elle a vu tout ce qu'il a traversé. "Tu dois nous aider à protéger les sceaux, Iezael." Cette voix masculine la sortit de ces pensées, et la contraria quelque peu. La déranger durant ces instants d'isolement n'était pas la meilleure chose à faire. Elle restait immobile, ses yeux toujours rivés sur le paysages. C'était l'un de ses frères, de la même garnison. Un très bon ami, de surcroît. Il s'installa de l'autre côté de la petite table ronde qui était aussi juste à côté d'Iezael, et il fixa, avant de reprendre. "Tu le sais très bien. Lucifer ne doit pas revenir." "Pourtant certains de nos confrères veulent que tout ceci se passe. L'Apocalypse. La bataille entre lui et Michael." Elle ne le regardait toujours pas, son visage était toujours aussi neutre. "Tu choisi une position dangereuse, Iezael." "Pour changer..." répondit-elle avec un léger rictus. "Cette fois-ci, personne ne peut passer à côté. Pas même toi. D'autres de nos frères, de nos soeurs, viendront et demanderont pour quoi tu te bats. Ils ne seront pas aussi aimables que moi. Ils voudront une réponse, et ils feront n'importe quoi pour l'avoir." "Personne n'est plus aimable que toi. La preuve, tu viens me prévenir du danger. Même si j'en ai conscience." "Je m'inquiète pour toi." ajouta-t-il, d'un ton bien plus grave. "Et c'est réciproque. S'ils veulent me prendre de force, qu'ils essaient. Je ne cèderai pas, ne t'en fais pas pour moi, j'ai l'habitude." Il n'allait rien en tirer, et il le savait depuis le début. Il chercha alors un objet sous sa veste et le posa sur la table, devant les yeux de son amie. Le choc métallique résonna légèrement dans le parc. Une arme pour tuer les anges. Iezael bougea enfin ses yeux en la direction de l'arme, puis le regarda lui. "J'en ai déjà une." "Je le sais. Mais une deuxième pourrait t'être utile, étant donné ta situation... bancale." Iezael fronça les sourcils, alors que son frère se releva, prêt à partir. Juste avant de se volatiliser, il ajouta. "Ce sera la plus grande guerre que l'univers entier n'aura jamais connu. Je suis certain que même toi, Iezael, l'ange la plus neutre mais la plus déterminée qui soit, serait déçue de passer à côté de tout ça." En un bruit d'aile, il avait disparu. Iezael restait figée -et il faut l'avouer, flattée des quelques compliments de son ami-, reprise dans sa réflexion. Elle arrivait à penser par elle-même, tout en respectant et honorant son Père. Il n'avait jamais rien dit quant à son comportement, alors pourquoi maintenant ? Oui, cette guerre allait être hors norme. Je m'appelle Iezael. Je suis un Ange du Seigneur. Et pourtant j'arrive à penser par moi-même. Voici mon histoire.
Du haut d'un des immeubles de Manhattan, Iezael écoutait le chaos qui s'y trouvait un peu plus bas. C'était bruyant, sâle, trop de voitures, trop de personnes. Elle se demandait comment ils pouvaient vivre dans ces conditions, mais ne cherchait pas à comprendre. C'était leur choix après tout. Le soufflait fort à cet altitude. Ses cheveux virevoltaient sans cesse. Elle regarda le ciel un instant, avant de s'envoler à l'entrée de Central Park. Elle se prenait pour une fois le temps de visiter une ville. On parlait tellement de New York, elle voulait voir par elle-même la grosse pomme. C'était un sujet de conversation commun à toutes les populations de cette Terre, elle en était surprise.Central Park permettait de se couper de l'ambiance citadine. Une fois qu'on était dedans, on n'entendait presque plus rien des bruits quotidiens. Cette immense rectangle de terrain vert, d'arbres et de fleurs permettaient de se retrouver un peu plus. Pour Iezael, c'était comme changer de Paradis, il n'y avait rien en commun. Le temps était clair, presque sans nuage, et les températures agréables. Il y avait du monde qui se baladait, c'était vraiment un endroit paisible. Mais soudain, un vent fort et froid s'éleva, et le tonnerre grondait au loin. Les gamins s'effrayait, leurs parents se dépêchait de rentrer chez eux. A peine une minute passa que d'épais nuages sombres et gris recouvrent la totalité de la ville. Des éclairs scintillaient dans les ciel continuellement, et il commençait à pleuvoir des cordes. Les personnes couraient, se précipitaient pour aller s'abriter, un journal ou un sac pour se couvrir la tête. Au final, il n'y avait qu'Iezael dans le parc. Elle était trempée, mais ses yeux restaient focalisés sur le ciel. Les sourcils froncés, elle savait exactement ce qu'il s'était passé. Lucifer était là, et Sam avait dit oui. Elle le sentait, l'aura tout autour d'elle lui racontait tout ce qu'il s'était passé. Ses lèvres bougeait, décrivant des insultes qu'elle n'aurait jamais songé dire auparavant. Elle s'éclipsa, direction Detroit. Il n'est pas nécessaire de décrire le chaos qu'il y avait. En quelques heures, Detroit était devenu une ville fantôme. Les alarmes des voitures hurlaient, des cris d'hommes et de femmes faisaient échos dans les quartiers. Des vitres brisées, des magasins vidés, Detroit était morte. Elle s'en allait chercher des survivant. Iezael se trouvait pitoyable de dire ça, mais il fallait qu'elle trouve Dean. Et elle ne prit pas beaucoup de temps. Le chasseur avait déjà établi un camp avec d'autres personnes non infectées. Elle avait certes beaucoup de choix qui s'offraient à elle. Mais les plans de Lucifer ne lui plaisaient pas, ceux de Michael non plus. Ils ont du avoir un léger complexe durant leur enfance pour en arriver là. Iezael avait lu quelque part que l'enfant devait passer par le complexe d'Oedipe pour avoir une vie relativement normale par la suite. Les deux pauvres gugusses ont du sauté l'étape, et voilà le résultat. Toujours est-il qu'elle choisit l'Humanité, par simple respect de son père, et de son hôte. Celle-ci supplia l'ange de la garder comme enveloppe charnelle, sans donner de raisons. Iezael avait songé d'aller monter là-haut pour voir ce qu'il s'y passe, mais après la demande de la jeune femme, elle se voyait obliger de rester sur Terre. Déjà qu'elle lui emprunte son corps depuis un bout de temps. Toujours est-il qu'elle rejoint le camp de Dean. Il ne devait certainement pas être ravi, mais elle serai toujours utile. Un ange de plus dans l'équipe, ça ne fait jamais de mal.UN AN ET DEMI PLUS TARD
Elle errait dans la banlieue de Detroit. Après s'être crêpée le chignon une fois de plus avec Dean, elle voulait être seule et tranquille. Et elle ne se sentait pas bien. Depuis plus d'un an, elle avait bien constaté qu'elle faiblissait, peut-être pas aussi remarquablement que Castiel, et pas dans le même sens surtout. C'est sûr qu'avec les pouvoirs de Lucifer dans les parages, elle s'épuisait. Elle commençait à ressentir de la fatigue, et parfois même la faim. A la limite, c'était le cadet de ses soucis. Se baladant dans les rues désertes et chaotiques, Iezael était quand même sortie armée. Utiliser ses pouvoirs attireraient l'attention, et il ne fallait surtout signaler sa présence, même à une certaine distance du camp. Un malaise lui montait à la tête, et elle se déséquilibra, se rattrapant sur un muret qui longeait une maison en ruines. Une douleur vive apparut sur son flanc gauche, où elle y posait sa main. Elle regarda cette dernière et aperçut sans grand enchantement du sang dessus. L'ange se cabrait de douleur, et s'acroupit, tout en se mordant la lèvre pour ne pas crier. A ce même endroit, quelques mois plus tôt, une personne infectée la transperça d'un coup de poignard. La blessure s'était guérie immédiatement, et voilà qu'elle revenait. A cause de sa perte de pouvoir, toutes les blessures qui lui ont été infligées retombaient sur Iezael elle-même, et sur son hôte en même temps. Ce n'était pas la première fois, mais la fréquence augmentait au fil du temps. Du sang coulait désormais de son nez, et la douleur s'accentuait. "Fais chier" dit-elle à voix basse. Oui, son vocabulaire avait quelque peu évolué, et découvrit quelques mots qui décrivaient merveilleusement bien ses sentiments parfois. Langage devenu très courant dans le camp, mais elle ne s'en plaignait pas. "Alors, on ne se sent pas très bien, padre ?" L'ange leva la tête. Il ne manquait plus que ça, un démon. Qu'est-ce qu'ils crânaient depuis que leur papa était de retour sur Terre. Eux aussi devaient avoir un sacré complexe, pour être devenu si stupides. Le démon riait devant sa nomination précoce et précipité. Iezael se sentait incapable de se lever pour le moment, elle se voyait déjà morte. Une fois du plus. Il s'approchait dangeureusement, avant qu'il ne se prenne une balle dans la tête. Pas très charmant à voir certes, mais ça lui avait attiré l'attention. Pendant que le démon se frottait à son adversaire, la douleur s'attenua et Iezael parvint à se guérir, plus ou moins. Son T-Shirt restait néanmoins tâcher de sang, assez abondamment. Elle se redressa, et marchait en direction des deux hommes qui se battaient. Sa main se déposa sur la tête du démon, et un éclat de lumière jaillit de ses orbites, avant de s'effondrer à terre. Iezael le fixa un moment, avant de regarder celui qu'on pouvait considérer comme sauveur. Iezael le fixait, une longue minute de silence passa. Puis elle le prit violamment par sa veste en cuir et le mena contre le mur de la maison. C'était un des derniers arrivant dans le camp. Un chasseur expérimenté, vu son adresse avec les armes. Elle l'avait désormais immobilisé, et lui demanda directement. "Qu'est-ce que tu as vu ?" Elle répétait sa question. "Je t'ai saigner et t'affaiblir, puis cet enfoiré qui ne voulait que ta peau..." "Ne le dis à personne. Ce que tu as vu, ne le dis à personne. Ou sinon, je te tue." Iezael n'hésitait pas à lui couper la parole.Elle le regardait sans cligner des yeux, et lui n'hésitait pas à la défier, et ne se rabaissait pas. Il la fixa tout autant qu'elle, Iezael en fut troublée. Puis elle lâcha son étreinte, après qu'il ait promis de ne rien dire. Elle tourna les talons, et marchait pour retourner au camp. Peu de temps passait avant qu'il n'intervienne. "Pourquoi je devrais pas le dire ?" "Ce ne sont pas tes affaires" trancha-t-elle, toujours en continuant de marcher. Il la suivait. Puis il s'arrêta net, et parlait suffisamment fort qu'elle l'entende, malgré la distance qui s'agrandissait peu à peu. "Je suis Evan. Evan Galliger." Oui, elle savait qu'il était nouveau, et qu'il avait un caractère bien trempé, mais elle ne s'était jamais vraiment intéressée à lui. Vu de loin, mais c'est tout. L'ange s'arrêta aussi, soupira, et se retourna. "Iezael. Enfin, tout le monde m'appelle Iez." Il esquissa un léger sourire, ôta sa veste, et la posa sur les épaules de l'ange. "Enfile ça, sinon, ça va sauter aux yeux de tout le monde. Si déjà on doit garder un secret, autant bien le garder." Et il s'éclipsa d'un pas vif et hâtif. Elle le regardait partir, avant de se mettre aussi en marche.SIX MOIS PLUS TARD
"Tu devrais au moins en parler à Cas, sérieux." "Tu devrais au moins parler moins fort." Ils étaient face à face, avec une table entre eux deux. Ils étaient en train de nettoyer quelques armes et de les charger à nouveau. Depuis leur rencontre, ils se parlaient bien plus souvent, et se défiaient très couramment. Evan et Iezael avaient tous les deux beaucoup de répondant, et n'aimaient pas se laisser faire. Sans vouloir l'admettre, c'était une rivalité plus qu'amicale, à force. Et Iezael savait que si elle était en mission avec lui, elle pouvait lui faire confiance. "Peut-être qu'il saura quoi faire." "Tu déconnes ? Il est shooté 24h/24, et s'il n'est pas en train de tirer sue des Croats, il organise une nouvelle orgie. Il a franchement pas que ça à foutre." "Six mois que je te connais, six mois que ça empire de ton côté." "Tais-toi. Y'a pas mort d'hommes, je vais bien." "Si tu le dis. T'es prête ?" dit-il en armant un fusil. Iezael haussa les sourcils, et prit le sac d'armes préparés sur ses épaules. Ils sortirent tous deux de la cabane, et grimpèrent sur la moto d'Evan. Moto qui lui appartenait, il s'était pointé avec le premier jour. Ils devaient chercher quelques approvisionnements en ville, si il y en avait encore. Un truc de routine pourtant indispensable. Le chasseur voulait laisser son engin en dehors de la ville. Ils accedèrent au centre à pied, en traversant les jardins -la distance était plus courte ainsi. Pas toujours une très bonne idée de passer via les jardins avec Iezael. Celle-ci aperçut d'ailleurs un buisson. Et piqua quelques framboises pour les grignoter. "T'es sérieuse, là ?" "Tais-toi." "On n'a pas que ça à faire." "Evan, quand tu n'as jamais rien gouté en x milliers d'années, je te jure que quand tu découvres ce genre de trucs, tu les dégustes, mais vraiment bien." "Vous êtes bizarres parfois." "VOUS êtes bizarres. Cas est bizarre maintenant. Ecoute, t'as rien à me dire. Moi j'étais déjà en train de réfléchir sur comment tuer un démon, alors que tes ancêtres étaient sur le point de découvrir que l'eau, ça mouille. Votre QI était pas loin du négatif à cet époque." "Parce que le tien ne l'a jamais été ?" "Nop." dit-elle en mangeant à nouveau un fruit. Evan riait, et hochait la tête négativement, étonnée par son amie. Elle le surprenait tous les jours. Iezael l'appreciait, et aimait être en sa présence. Ils s'entendaient assez bien et étaient efficaces ensemble. Iezael saigna du nez une nouvelle fois, alors qu'ils marchaient encore. "Oh punaise c'est pas vrai. Comment vous arrivez à vivre avec tout ça ?" Evan s'approcha d'elle, et l'obligea pencher la tête en arrière, lui épongeant le sang qui coulait encore de son nez. "Rien de bien sorcier, tu y arriveras aussi. Aussi angélique que tu puisses être." Elle lui jeta un regard accusateur. "Je sais tenir un secret, Iez. Même si je pense que c'est pas la meilleure idée que t'as eu de ta vie, je respecte ton choix. Pense juste à prévoir quelque chose, la prochaine fois que ce genre de conneries t'arrive." Je suis CASSIDY
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Je m'appelle Diane et j'ai 20 ans . J'ai connu le forum grâce *jenesaisplus* et je dois dire que je le trouve AMAZING . Ce qui m'a poussé à m'inscrire, c'est Liam, et le contexte aussi et il faudrait améliorer ... nan en fait, il n'y a rien à améliorer . Je serai présent 7j/7 et j'ai pris Natalie Portman comme avatar. Voilà, pour finir j'aimerais ajouter que Clis devrait revoir sa culture G .
Dernière édition par Iezael le Sam 19 Mai - 20:05, édité 7 fois